Le travail doit-il nécessairement être épanouissant ?
Aimer son travail pour être productif
“Choisis un travail que tu aimes, et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie. » disait Confucius. Plus facile à dire qu’à faire. Dans les faits oui, aimer son travail participe à notre épanouissement quotidien. Se lever le matin avec l’envie d’aller travailler favorise notre bien-être. Au contraire, se lever le matin la boule au ventre, peut avoir à long terme, des répercussions sur notre santé mentale.
Ne plus uniquement travailler pour subvenir à nos besoins
Dans la pratique, nous passons rarement nos journées à n’exécuter que des tâches passionnantes. Dans le travail, il n’y a pas que des aspects épanouissants, il y a aussi des missions rébarbatives et ce n’est pas vraiment une partie de plaisir. Pour autant, il est possible d’être passionné par son métier et de l’exercer avec plaisir. D’ailleurs, le mot travail issu du latin tripalium, était à l’origine un instrument de torture. Au fil du temps, le sens du mot travail a évolué et désigné la souffrance, la douleur, comme celle que peut éprouver une femme lors de l’accouchement. Par le passé, on travaillait pour subvenir à ses besoins. Aujourd’hui c’est toujours le cas, mais on attend de notre emploi qu’il nous rende heureux.
Exercer un métier qui a du sens
Le sens que l’on donne au bonheur
Le bonheur : état de satisfaction complète, stable et durable. Notre conception du bonheur ne sera pas celle des autres. Il en va de même pour l’idée que l’on se fait de l’épanouissement au travail. Si l’on n’est pas devenu astronaute ou archéologue comme nous l’imaginions petit, nous avons néanmoins besoin d’exercer un métier qui corresponde à nos valeurs. Avec au moins 35 heures de travail par semaine, il est essentiel de trouver du sens à l’emploi que l’on exerce.
Les vocations sont propres à chacun
Selon une étude Deloitte et Viadeo, 87% des salariés estiment qu’il est important de trouver un sens au travail. Ils sont même 54% à considérer que cela oriente leur choix de métier. Travailler dans le social pour aider les autres, être challengé tous les jours, ne jamais s’ennuyer… Les raisons qui nous font aimer un métier sont diverses d’un individu à l’autre, et les vocations sont nombreuses. Le plus important c’est d’en retirer une satisfaction.
Quand faut-il changer de travail ?
Faire attention au risque de burn out
Nous passons en moyenne 12 % de notre vie au travail, un temps qui a considérablement baissé par rapport au passé, mais ce n’est pas une raison pour négliger cet aspect de notre vie. Il faut malgré tout trouver une motivation pour se lever chaque matin. Selon une étude de l’institut Gallup seulement 6% des employés français s’impliquent dans leur métier, soit moitié moins que la moyenne mondiale. Lorsque le stress, l’anxiété rythment les journées, envisager de quitter son emploi ou se réorienter est nécessaire sous peine de risquer un burn-out, ou de faire une dépression.
Quitter son emploi pour être heureux
Une étude menée par la Direction de l’Animation de la recherche, des Études et des Statistiques (Dares) a comparé le métier exercé en 2010 et celui exercé en 2015 de 13 900 personnes. 22% des interrogés ont changé de métier durant cette période. La Dares affirme que «les personnes qui changent de métier perçoivent davantage une amélioration de leurs conditions de travail». En effet, nos envies, nos valeurs évoluent tout au long de la vie. Se reconvertir peut être un bon moyen pour repartir sur de nouvelles bases, et explorer d’autres horizons.
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