La psychologie d'entreprise autrement

Travail : comment surmonter la peur de l’échec en entreprise ?

Peur de manquer ses objectifs, de rater une mission, de ne pas être à la hauteur ? La peur de l’échec au travail est un sentiment normal, mais si certaines situations « anodines » se transforment en véritable angoisse, il faut agir au risque que cela devienne maladif.

D’où vient la peur de l’échec ?

Comme souvent, les peurs viennent de l’enfance. À travers l’éducation, les parents transmettent leurs propres peurs et leurs angoisses. Les consignes excessives de prudence, les recommandations alarmantes influent les prises de décisions  de l’enfant et les probables dangers qui s’y rapportent. Aussi, même sans dialogue, les enfants sont capables de ressentir lorsqu’un parent est nerveux. Parfois, les comparaisons avec les frères ou sœurs viennent accentuer la peur de mal faire, et donc la peur de l’échec. On peut noter également que l’école joue un grand rôle dans la matérialisation de cette phobie : classement, notes, propension à souligner les points négatifs davantage que les réussites.

Apprendre à prendre confiance en soi

Selon une étude réalisée par Statista, seulement 40 % des Français auraient une bonne image d’eux-mêmes.  La peur de l’échec en entreprise traduit en effet un manque de confiance et d’estime de soi. Comment ne pas avoir peur lorsque l’on se dit sans cesse « je ne vais pas y arriver » ? Un travail sur soi est nécessaire pour avancer et se débarrasser de ses craintes. Tout le monde vit des fluctuations de l’estime de soi au cours de sa vie. Néanmoins, si les phases durent : dénigrements sans cesse, comportements limitants qui empêchent d’aller de l’avant, perte d’envie et d’espoir, une psychothérapie est souhaitable.

Célébrons l’échec

Pourquoi l’échec fait mal ? Perdre, rater, échouer sont mal vu et culpabilisant en France. Selon une étude réalisée par Vistaprint en 2019, 31 % de entrepreneurs français n’accepteraient pas l’échec. Pourtant l’échec a des vertus. Dans les pays anglo-saxons, il est normal de faire des erreurs. On parle même d’une « culture de l’erreur ». Celui-ci nous permet d’apprendre pour progresser. Il donne l’opportunité de réfléchir, de s’interroger pour se réinventer et grandir. Il faut repenser la philosophie de l’échec et le sens que l’on souhaite donner à sa vie. Pourquoi ne célébrerions-nous pas nos victoires plutôt ?

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